Aller au contenu principal

MENHIRS ET DOLMENS

  • Dolmen Men Gouarec (route de Plaudren à Colpo)

Époque de construction : préhistoire

Cette allée couverte est visible de la route de Plaudren à Colpo. Le détail qui fait l'intérêt de cet édifice est la sculpture d'une paire de seins qui symbolise la déesse mère.

L'appellation Men Gouarec "pierre courbée" en breton, doit venir d'une ceinture de pierres couchées ayant entouré le dolmen et qui, selon les spécialistes, a dû servir à maintenir le cairn, colline de pierres qui recouvrait ce monument funéraire. 

  • Menhir dit "La Quenouille de Gargantua"

Époque de réalisation : préhistoire (2000 ans avant J.C)

Menhir néolithique de 6 mètres de haut, situé au nord du bourg, à 500 mètres du village de la Croix-Peinte. 

Il s'aperçoit très loin et domine toute cette partie de la lande de Lanvaux. Si l'on se contente de l'observer à distance, il paraît isolé : mais quand on s'en approche, on reconnaît que tout le terrain qui l'environne est parsemé de débris de monuments, dolmens brisés, menhirs renversés, cromlech détruit. 

La légende veut que ce soit la quenouille abandonnée de la femme du héros rabelaisien, Gargantua. Une autre version dit que Gargantua, gêné par un "caillou" dans sa chausse le jeta en ce lieu.

On attribue l'origine de ce menhir au personnage Rabelaisien, mais on le trouve aussi dans la littérature primitive galloise sous le nom de Gargantius et dans la littérature irlandaise "Gargant Thuata". 

Les savants l'assimilent à un dieu celtique symbole de passage et de grande puissance (la tradition l'évoque en effet souvent un pied sur chaque rive d'une rivière). A noter aussi que dans le pays, ici, on appelait les menhirs "mein falh Gergamtual" (les pierres à faulx de Gargantua), et les tumulus "diskarg boteu Gergamtual" (les déchets des sabots de Gargantua) "Les sabots se remplissent de terre quand on marche dans la terre meuble"(Etudes sur une paroisse bretonne de l'abbé Guilloux).

  • Dolmen de Men Guen Lanvaux (au lieu-dit Le Gohlut)

Une sépulture sous roche. 

Du côté sud de cette roche existe une excavation dont on a profité pour faire une sépulture. La roche, en s'avançant au dessus de l'excavation, forme d'une manière toute naturelle la table du monument, et en s'enfonçant dans le sol, le côté nord de la chambre. Pour achever ce monument, il ne restait plus qu'à fermer les trois côtés ouest, sud et est. L'intérieur de la chambre est dallée sur toute son étendue. 

De ce site de nombreux morceaux de poteries ont été recueillis, plusieurs éclats de silex et un petit couteau en silex dont la pointe manque.